LNous

Le glas as-t-il sonné? Ouïssez-vous son son ?

Ressentez-vous une quelconque vibration ?

Regardez tous : la cloche reste immobile !

Ce n'est donc pas l'heure du meurtre sans mobile.

Tantôt couchée, tantôt debout, elle lutte,

Elle se bat, travaille bichonnant la hutte.

Mais jamais, non jamais ce ne sera assez

Tout le monde voudrait pouvoir la voir pleurer.

Mais dites-moi quelle farce indélicate,

Quel bruit malvenu, quel imbécile à pensé

Qu'un jour ma Douce allait penser abandonner ?

Non ! Elle n'est pas encore née cette blatte

Qui la verra à terre poser les genoux ;

Renoncer au courroux. Je l'Aime, poils et poux!

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Et le jour se lève dans cette rue pavée

Le soleil si puissant crève déjà le ciel blanc ;

Je reste seul, abandonné à mes pensées ;

Mais elles volent vers toi, tu me manques déjà tant.

Et je ma souviens le temps passé où tous deux

Main dans la main, les yeux dans les yeux, nous errions

Eclatant de rire sans aucune raison,

Survolant le pavé, n'attendant rien de mieux.

Mais aujourd'hui, hélas nous n'avons plus ce temps,

Ni ces rires, ni cette joie, ni ce pas lents,

Et le temps nous tue à petit pas, Toi et Moi...

Mais sortons de cette torpeur, n'ayons plus peur,

Brandissons notre drapeau et chantons en coeur,

Le bonheur se construira à deux, Toi et Moi...

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Bonjour, Ô toi qui m'appelle.

Toi l'Inconnu qui m'interpelle.

En ce jour d'été où le soleil brille fièrement,

Tout mon corps frémit d'émerveillement.

Mes doigts se figent en un istant,

Mon regard se glace,

Ma vue s'efface,

Et mon coeur s'envole, je t'Aime tant...

Je m'évade, je m'évanouit,

En plein jour, en pleine nuit,

Seul à Toi je pense, oui Toi, pour la Vie...

En ton sein je ma cache,

M'abreuve à ta bouche,

Tout deux unis, enfin dans ta couche...

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